mardi 9 octobre 2007

À la recherche du Dalaĩ-Lama...

Après douze heures de train de nuit à partir de Delhi et quelques trois heures de voiture, nous atteignons les villes de Dharamsala et Mcleod Ganj, respectivement le siège du gouvernement tibétain en exil et la résidence du célèbre 14e Dalai-Lama. En fait, c'est lui que nous sommes venus attrapper à la dernière minute avant son envol pour les États-Unis et ... le Canada.

Malheureusement pour nous, nous arrivons quelques heures trop tard: les enseignements qu'ils donnaient au temple en matinée sont terminés et il n'en donnera plus avant son départ. «Is there any way we can meet him? We're canadian journalists...» « NO. NOT POSSIBLE!» , nous assure la personne qui s'occupe des communications de sa Sainteté. Déception.



Cet homme, prix Nobel de la paix, est connu internationalement pour ses enseignements bouddhistes et son dévouement pour le peuple tibétain qui lui vouent une immense fierté. Cette fierté est encore plus grande pour les quelques 130 000 Tibétains exilés qui vivent en grande partie à Dharamsala, et ailleurs en Inde, mais aussi au Népal et au Bhoutan. Les États-Unis, la Suisse et le Canada sont aussi les terres d'adoption de quelques-uns d'entre eux. Sa Sainteté le Dalaĩ-Lama est donc carrément un icône pour son peuple, mais aussi pour les Occidentaux, nous compris, qui courent ses conférences comme on court les spectacles de vedettes rock.
C'est donc cet homme qui nous est passé sous le nez. Passé sous le nez est bien l'expression à utiliser, car le lendemain de notre arrivée, Sa Sainteté est sorti en voiture de sa résidence sous nos yeux de groupies avides. Petite satisfaction. On l'aura au moins entrevu...faute de l'avoir en entrevue!(Ménagez vos rires pour ce jeu de mot à deux sous...)

Mais notre exploration de la terre d'accueil des Tibétains ne s'arrête heureusement pas là. Au pied de la chaîne des Himalayas, ce coin de pays nous apparaît hors du temps. On a le goût de s'y poser et de profiter de l'air frais des montagnes (surtout après avoir passé plusieurs jours sous la chaleur terrassante de Delhi.) Nous choisissons un hébergement à flanc de montagne, en retrait de la ville. L'heureux propriétaire de ce petit coin de paradis est un sympathique fermier qui a construit une annexe à son modeste domicile qu'il transforme en chalet pour les touristes question d'arrondir ses fins de mois. Comme son anglais est limité à hi, room, thank you et hot water, nos conversations sont limitées, mais ô combien intenses.



Nous profitons du contexte pouir visiter les temples bouddhistes de la région et pour passer une journée dans un village élaboré spécialement pour accueillir les jeunes Tibétains orphelins en exil. Ces derniers vivent dans des familles d'adoption et fréquentent des écoles où ils peuvent continuer de recevoir l'enseignement de leur culture dans leur langue.



Nous rencontrons le fier secrétaire général du village et nous nous lions d'amitié avec quelques enfants qui mettent en pratique leur cours d'anglais avec nous.



Le moment est fabuleux. Mais comme toute bonne chose, eh oui, il y a une fin! Après un séjour prolongé dans la ville du Dalaĩ-Lama, nous quittons ce bonheur pour un autre. Direction Amristar dans la région du Punjab, berceau de la religion sikh.

1 commentaire:

kat a dit…

enfin des nouvelles! On n'en pouvait plus d'attendre! C'est de votre faute aussi...après une lecture on en veut toujours plus!!!!!! Bonne poursuite!